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De nombreux légumes que nous rencontrons dans le commerce sont issus d’une production industrielle et non biologique, ce qui présente certes des avantages en termes de productivité et de coûts mais aussi plusieurs inconvénients comme nous allons le voir.
Une grande étude anglaise commanditée par la Food Standard Agency publiée en 2009 visait à comparer les qualités nutritionnelles des aliments bio et non bio. Les auteurs de cette étude ont trouvé « plus de nitrates dans les aliments conventionnels (rien d’étonnant) mais plus de zinc, magnésium, sucres, polyphénols et flavonoïdes dans les aliments bio, il y a aussi plus d’eau -par opposition à la matière sèche constituée de fibres et de tous les macronutriments d’une plante- dans les aliments conventionnels » comme l’indique le docteur Michel de Lorgeril dans son livre « Le nouveau régime méditerranéen » (page 379 et 380). Il conclue que « le bio s’avère avoir une qualité nutritionnelle massivement supérieure aux aliments conventionnels« .
Dans le même ouvrage (p. 397 et 398), Michel de Lorgeril examine la question du cadmium (qui est « toxique pour le foie », qui est un « perturbateur endocrinien », qui pourrait « favoriser le cancer du sein » et augmenter « le risque cardiovasculaire ») et remarque que les principales sources de cadmium dans notre alimentation sont les fruits, les légumes et les céréales. De plus, « les engrais phosphatés (des intrants classiques de l’agrochimie avec les nitrates et la potasse) sont les principaux pourvoyeurs de cadmium (qui s’y trouve de manière naturelle) ». On trouve ainsi par exemple deux fois moins de cadmium dans les céréales bio. On a donc tout intérêt à consommer des aliments biologiques par rapport aux aliments conventionnels pour préserver notre santé (le cadmium est juste un exemple, les aliments conventionnels ont subi de nombreux traitements pour les protéger des ravageurs, pour assurer leur conservation lors de leur transport en particulier et ces traitements ne sont pas sans risque pour la santé comme l’indiquent de nombreuses études).
Plus généralement, même si certains composants issus des engrais et des pesticides n’ont pas d’effet avéré pris isolément et sur une courte période, on ne connaît pas les effets à long terme (sur 30 à 50 ans par exemple) d’une absorption régulière de l’ensemble de ces substances (effet cocktail). On a donc tout intérêt à éviter ces produits potentiellement toxiques.
Les variétés de légumes disponibles dans le commerce sont très limitées car elles ont été sélectionnées pour que les légumes aient tous la même apparence et une durée de conservation maximale (pour permettre leur transport sur de longues distances). En général, le critère du goût et la qualité nutritionnelle ne sont pas pris en compte. On obtient donc des légumes visuellement attirants, qui se conservent bien, mais qui sont parfois insipides.
Le fait de cultiver soi-même ses légumes permet donc de pallier à tous ces inconvénients :
Voici un petit exemple de salade composée obtenue à partir des légumes cultivés sur le balcon (et introuvables pour la plupart dans le commerce ) :